33011 / 33011

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    Piracy
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    Infiltration


History

Sur Hurston, certaines naissances sont déjà des condamnations. Les mégacorps sélectionnent des enfants, parfois même avant leur premier souffle, pour en faire des projets expérimentaux. Leur enfance se déroule dans des environnements fermés, loin des regards, où la lumière du jour est remplacée par celle des écrans. Ils ne connaissent ni jeux ni liberté : uniquement des sessions interminables de formation en cryptographie, intrusion, falsification et manipulation de systèmes.

Leur avenir était tracé : devenir des outils au service des puissants. Mais un groupe d’entre eux décida de rompre avec ce destin. Ils comprirent que leurs compétences n’avaient de valeur que si elles étaient utilisées pour eux-mêmes. Ensemble, ils mirent à profit tout ce qu’on leur avait appris pour s’effacer des registres d’Hurston Dynamics. Quand les ingénieurs cherchèrent leurs traces, ils ne trouvèrent qu’un code d’erreur :

Error 33011

Ce fut leur acte de naissance officiel. 33011 n’était plus un projet, mais un collectif libre.
Ils refusèrent toute appartenance : ni corpo, ni UEE, ni organisation visible. Pourtant, leur expertise en hacking et en infiltration fit rapidement d’eux des alliés recherchés. C’est ainsi qu’ils devinrent la branche fantôme de la Corbeille Space : jamais affichée, jamais reconnue, mais toujours présente dans l’ombre quand il fallait pénétrer un système, détourner un vaisseau ou effacer des dossiers sensibles.

Avec le temps, une légende naquit autour d’eux. Certains murmurent que 33011 a déjà :

- effacé des casiers judiciaires entiers, rendant des criminels “propres” aux yeux de l’UEE,
- détourné des vaisseaux à distance, les retournant contre leurs propres équipages,
- fait s’éteindre les défenses automatisées d’une station, quelques secondes avant une attaque pirate,
- ou encore manipulé des marchés noirs de données, vendant des informations volées au plus offrant.

Pour certains, ce sont des justiciers numériques, des survivants qui utilisent leur savoir pour équilibrer les forces. Pour d’autres, ce ne sont que des fantômes dangereux, incontrôlables, capables de transformer n’importe quel système en arme.

Une seule chose est certaine : là où une anomalie apparaît dans les logs, où un vaisseau cesse d’obéir, où une identité disparaît soudain… 33011 est passé.

Manifesto

Nous sommes 33011.

Nés dans les programmes secrets des grandes corporations, formés dès l’enfance à manipuler les systèmes, nous étions destinés à être des outils. Mais nous avons refusé ce rôle.

Nous ne servons personne.

Ni UEE, ni Hurston Dynamics, ni aucune bannière officielle. Nous agissons selon nos propres règles, indépendants, invisibles, libres.

Nous maîtrisons le code.

Hacking, infiltration, effacement, sabotage : nous utilisons ce que l’on nous a imposé pour écrire notre propre avenir.

Nous sommes la branche fantôme de la Corbeille Space.
Jamais reconnue, toujours niée, mais indispensable quand il faut frapper en silence et disparaître sans laisser de trace.

Notre engagement est simple :
Entrer. Effacer. Disparaître.

Charter

1. Indépendance

33011 ne sert aucun maître. Ni UEE, ni corpo, ni autre orga. Nos actions répondent à nos choix seuls.

2. Discrétion

Ce qui se passe dans 33011 reste dans 33011. L’anonymat et le silence sont nos meilleures armes.

3. Compétence

Chaque membre doit progresser en hacking, infiltration et stratégie. Le collectif ne garde que ceux qui savent se rendre utiles.

4. Loyauté au collectif

Nous ne jurons fidélité à personne, mais nous protégeons ceux qui partagent le code et la cause de 33011.

5. Aucune trace

Chaque mission doit laisser le moins de marques possible. Entrer, effacer, disparaître.

6. Sélectivité

On ne rejoint pas 33011 par hasard. L’entrée se mérite, et l’échec signifie l’oubli.